samedi 30 octobre 2010

Waikato


En remontant de Taranaki pour aller chercher Riwa à Auckland. Nous traversons la région du Waikato, célèbre pour ses « glow-worms », ou vers-luisants.
La région est pleine de grottes, les voutes sont recouvertes de « glow worms » et une fois la nuit tombée on se retrouve comme dans un planétarium, mais en naturel. Comme souvent en Nouvelle-Zélande, le tourisme est tès (trop) développé : plusieurs opérateurs proposent de visiter ces grottes, en grand nombre ou pour assez cher.
On a opté pour la balade grauite, seuls, à l'aventure avec nos lampes torches dans un coin peu connus pour ça, sans trop savoir ce que nous cherchions. Quand la nuit est tombée, on a commencé à apercevoir des petites étoiles au bord de la rivière et le long du chemin ... on s'est vite retrouvé dans une forêt enchantée, plongé dans un monde féérique. Désolé pour les photos mais il est difficile de les photographier, vous verrez 2 ou 3 clichés dans la galerie photo si ça vous intéresse, le plus simple est de s'imaginé marchant sur un chein de nuit avec des étoiles partout autour :-D
Pour info, il ne s'agit pas réelement de vers luisant mais de larves d'insectes, qui ressemble à des moustiques.













Plusieurs points d'intérêts sympa à voir dans la région :



















pont naturel créé par l'effondrement partiel d'une grotte















Te Puia Springs, Ocean beach : une source d'eau chaude sort sur la plage et il est possible de creuser une petite piscine pour profiter de son propre SPA avec vue sur la mer. On n'a pas réussi à trouver la sortie super chaude mais on a quand même pu tremper les pieds dans une eau bien plus chaude que l'ocean. En tout cas, c'était trais marrant de faire plein de trous dans la plage :-)




















Plusieurs jolies chutes d'eau dans la région, celle-ci fait 55 mètres
















Nous avons fini notre tour à Hamilton, une ville étudiante avec de jolis jardins, Dans Hamilton Gardens, quelques exemple de jjardins du monde ont été reproduit : chine, japon, inde, italie, états-unis,... et maori !

jeudi 28 octobre 2010

Taranaki


Ouf ! On a pu appercevoir les volcans de Tongariro malgrès le mauvais temps. Par contre toujours impossible de skier ...
On décide de faire route vers un autre volcan, le mont Tranaki (ou mont Egmont), qui aurait des airs de famille avec le mont Fuji Yama : il a été utilisé pour des scènes du « dernier des samourais ».

On quitte nos montagnes chargées pour aller vers le beau temps à priori, on aperçoit au loin Taranaki qui se détache dans le bleu. Le temps aura malheureusement changé le temps d'arriver là-bas.

Pour la petite histoire : le vrai nom Taranaki est « Te Maunga O Taranaki », il vivait avec les autres dieux des montagnes (Tongariro,Rapetou et Mordor) dans le centre de l'île. Tous était épris de la ravissante montagne Pihanga et le redoutable Tongiro semblait avoir les faveurs de la belle. Mais pendant l'absence de Tongariro, Taranaki déclara sa flamme à Pihanga. Quand Tongariro appris cela, il se mit dans une colère noire et on eu droit à une baston de volcans. A la sortie du duel, Tongariro a gagné mais en sort diminué (c'est maintenant le plus petit des volcans) et se tient auprès de sa belle, Pihanga. Fou de douleur, Taranaki s'arrache à sa terre natale et se précipite vers le soleil couchant, en creusant dans sa fuite la Whanganui River, comme une barrière naurelle et spirituelle pour le séparer de son ennemi. On dit, quand la montagne se couvre de broullard et de crachin, que taranaki se cache pour pleurer son amour perdu. A notre passage, il nous a semblé assez pleurnichard :-) Depuis, des générations de chef maoris y ont trouvé refuge pour méditer et y chercher l'inspiration nécessaire pour guider leur peuple.



On emprunte la « Forgotten World Highway » : la route du monde oublié, 150 km sans station essence, le plus grand village ne compte pas plus de 50 habitants... mais les paysages sont magnifiques !



Whangamomona est célèbre pour une histoire qui a commencé il y a 20 ans. Ce village est rattaché au district de Taranaki, mais un autre district veut les annexer. Opposés à ce changement, les 40 habitants proclament leur indépendance et créent le République de Whangamomona. Ils élisent un président et créent un passeport, qu'on peut touours se procurer aujourd'hui à l'hôtel du village. Tous les ans, la commémoration du our de l'indépendance et l'occasion d' un festival kitsch, The Whangamomona Republic Day : course de mouton, lancer de bottes, ...



Au fur et à mesure que nous approchons de Taranaki, le temps s'appaissit et on finit dans un brouillards épais. les volcans sont décidément très timides.



On ne se laisse pas abattre, on fait quand même un petite balade dans le coin, qui passe par le très sympa chemin des Gobblins



En se baladant, on a rencontré des gens très gentils, qui nous ont invité à venir boire le thé (en fait l'apéro :-), qui s'est poursuivi sur un repas. Ils nous ont même proposé une douche et de rester sur leur parking pour la nuit. On a pas mal discuté, notament avec Charlene, qui est maorie. On retrouve ici les problèmes recurrents entre « colonisateurs » et « colonisés » mais il y a une réelle volonté de faire bouger les choses depuis quelques années : apprentissage du maori à l'école, promotion de la culture maorie, fonds spécifiques... mais la route est encore longue et le chemin est semé d'embûches.

Le lendemain, on se lève tôt pour espérer voir Mister Taranaki



Notre attente est recompensée, le spectacle est au rendez-vous. On parcourt la SH 45, ou Surf Highway, la route qui entoure le volcan et offre des points de vue magnifiques sur le volcan sur plus de 100 km tout en suivant le bord de mer... Awesome !!!



La route se termine à New Plymouth, sous la pluie battante. Une virée au Pukera Park le lendemain matin mettra un peu de couleur au milieu de ces dégradés de gris.

lundi 25 octobre 2010

Tongariro, épisode 2, le Mordor contre-attaque


Nous voilà donc de retour au Tongariro National Parc où se trouve les 3 volcans qui n'avaient pas daigné faire ne serait-ce qu'une petite apparition à notre précédent passage. Comme on tenait absolument à les voir on a tenté une 2ème approche en accord avec Me Météo-Capricieuse. C'est qu'il y a là-bas le grand et beau Mt Rapehu , rebaptisé par nos soins Mt Rapetou... ainsi que le Mt Ngauruhoe, alias « Mt Doom » dans le Seigneur des Anneaux, situé en plein coeur du Mordor. C'est le volcan que gravissent Frodon, Sam et Gollum ; là où doit être détruit l'Anneau... ces deux volcans ont été utilisés dans la trilogie!
2ème stop oblige donc. Cette fois on a été récompensé; le temps n'a pas été des plus exceptionnel mais il nous a permis quand même de faire deux très chouettes balades aux pieds des volcans et même de profiter d'une belle vue sur le Mt Rapetou toute l'après midi jusqu'au couché du soleil! Mt Doom lui a été moins sympa (normal vous me direz) car il est resté constament en partie dans les nuages... alors pas toujours la même (de partie) mais jamais en entier découvert le vache ;-)
Le parc de Tongariro existe grâce à Tukino Heuheu IV, chef de la tribu des Ngati Tuwharetoa, qui a fait don en 1887 du territoire des volcans à la Couronne Britannique, contre la garantie qu'il ne serait pas morcelé au profit des colons européens. Au départ c'est un territoire de 27 km² qui a été donné, aujourd'hui grâce aux achats successifs de l'Etat sa surface est de 795km²! Le parc est même aujourd'hui classé au Patrimoine Mondiale de l'UNESCO.
Pour la légende, on raconte que le prêtre explorateur Ngatoroirangi menacé de mourir de froid sur l'un des volcans du Tongariro prie les dieux de lui venir en aide; Ses prières sont excausées puisque le volcan entre en éruption. En signe de reconnaissance, Ngatoroirangi sacrifie son esclave Ngauruhoe en le jetant dans un des cratères, celui de Ngauruhoe donc qui porte depuis le nom du pauvre esclave!
Cette zone volcanique est composée des volcans suivant : Mt Rapehu (2797m), Ngauruhoe (2287m) , Tongariro (1967m) et Pihanga, retennez bien ce nom (1325m); elle fait partie de la ceinture de feu. Ces volcans ne sont qu'en sommeil mais du coup très surveillés! La denière éruption remonte à 1995,une éruption spectaculaire du Mt Rapehu qui n'a fait aucune victime.












recharge en fraicheur pour notre frigo!













autoportrait « à la mode belge » salut les ju ju! :-D















notre bonhomme de neige (le 1er depuis bien longtemps!) ne porte pas haut comme prévu les couleurs de la calédonie, afin de faire une « spéciale dédicace à la tribu de kanaki »! salut quand même les z'amis au soleil!















vue sur le Mt Rapetou












vue partielle sur le Mt Doom ;-)












dans le Mordor..


Les paysages sont tout simplement magnifiques et subjugant sur le plateau volcanique du Tongariro; les grandes plaines sont couvertes d'une flore particulière et variée: forêts endémiques épaisses, toundra de bruyère, tussocks..






dimanche 24 octobre 2010

Des vacances de vacances


Riwa, la soeur d'Olwen, est bien arrivée. Elle a bien rempli son rôle de "coli postal", nous couvrant de bonnes cadeaux et de bonnes choses à manger. Merci à tous les expéditeurs :-)
Elles partent toutes les deux silloner le pays avec le van, je serais à Akaroa pendant ce temps. Je vais tenter ma première expérience woofing (travail à mi-temps contre le gîte et le couvert).

Le blog ne sera pas inactif pendant ce temps tout de même, vous avez un peu de retard sur nos dernières visites, et si vous êtes gentil vous aurez peut-être droit à quelques nouvelles boites aux lettres.

Bonnes vacances les filles !

vendredi 22 octobre 2010

Wai-o-tapu

A mi-chemin entre Taupo e Rotorua, nous sommes aller visiter l'un des parcs géothermal les plus réputés de la région. On retrouve ici la même diversité qu'au parc de Yellowstone (aux Etats-Unis) : geyser (pas de 's', il y en a qu'un seul ! ), piscines multicolores, cratères de boue, fumeroles, terrasses (mais malheureusement pas aussi belles que celles qui ont été détruites près de Rotorua), ... on est sur une autre planète !








Sur la route, un lac fume ...











Lady Knox geyser, déclanché tous les jours manuellement. A l'origine il s'agissait d'une piscine dans laquelle les gens du coin (des bagnards) lavaient leur linge, le savon a provoqué une réaction chimique et un geyser a jaillit de la source. C'est devenu l'attraction du coin, maintenant une composition chimique non polluante fait office de déclancheur.















Les encriers du diable : piscines de boue, la couleur est due aux petits morceaux de graphite et de pétrole qui remontent à la surface poussés par l'eau.











La palette de l'artiste (au premier plan) et champagne pool (bordée d'orange)












Champagne Pool, source de 60 m de diamètre











Joli point de vue sur la suite du parcours



















Vue d'en bas












La piscine à huître











Des petites terrasses...quel beau dégradé de vert :-)










Et pour finir, la piscine la plus étonnante : le bain du diable, plus l'eau est verte, plus il y a d'arsenic !

mercredi 20 octobre 2010

Rotorua

De retour de notre virée sur la pointe est, nous nous sommes dirigés vers Rotorua, « capitale » de la culture maorie et très célèbre pour l'activité géothermale de la région.



Sur la route on a eu droit à nos premiers soucis avec le van, mais rien de bien méchant : une simple crevaison :-) A part le fait qu'on était en bord de route, et que les néo-zélandais roulent assez vite, tout s'est bien passé. On va quand même investir dans des gilets réfléchissant pour la prochaine fois. Sur le même trajet on a eu droit à un essuie glace qui a cassé et le moteur qui a chauffé... une petite pause et un peu de liquide de refroidissement et c'est reparti !
Tout cela a été résolu le lendemain en allant dans une casse chercher un nouvel essuie glace et un nouveau pneu d'occasion :-) et oui ici on n'est pas obligé de changer les pneus par paire, alors on change les pneus quand on a besoin, 1 par 1 et d'occaz si possible.

Mais revenons en à Rotorua !
Une bonne partie de la population est d'origine maorie et de nombreuses sculptures sont présentes dans la ville. Pour les touristes, les hôtels et certains lieux spécialisés organisent des repas traditionnels (le « hangi » qui est le « bougnat » local) précédés de danses et chants maories. Contrairement à la calédonie ou au vanuatu, il n'y a pas (ou alors très peu) de tables d'hôtes ou de restos qui proposent le hangi ou d'autres sécialités locales. On tombe de suite dans le « pack » pour touriste, ce qui est surement intéressant mais manque d'authenticité et d'intimité : on peut se retrouver à 200 dans certains endroits !
Pour l'instant on se contentera d'un repas au saveurs françaises pour fêter mon anniversaire :-) On a pu trouver quelques bons petits produits dans une épicerie fine : coppa, olives pimentées, camembert, bon pain, poivrons marinés ... huuuum.... ça fait du bien !







Le musée de la ville




Outre la culture maorie, le principal attrait de la ville est l'activité géothermale qui se manifeste dans toute le ville et toute la région. Plusieurs parcs présentent geysers, terrasses, sources d'eau chaude,piscines de boue, fumerolles,...il y a en même un en plein centre ville, accessible tel un jardin public ! Le dépaysement est garanti ... le seul problème est l'odeur : il plane en permanence sur la ville une odeur de souffre, d'oeuf pourri si vous préférez ! il n'est pas rare de voir de la fumée s'échappant d'un trou au détour d'une rue.






Le parc de Kuirau, à 2 pas du centre ville, permet une balade géothermale en famille

Tous les hôtels ont leur propre bain thermal, et il y a aussi des centres spécialisés , comme le « polynesian spa » que nous avons testé pour vous :-) Très agréable pour se détendre, mais un peu trop « touristique » à notre goût ; les bus de japonais ont tendances à s'enchainer et ça peut grouiller de monde à l'intérieur.





Le Polynesian Spa reste ouvert jusqu'à 21h, la nuit donne une ambiance particulière, et c'est un peu plus calme que la journée




L'activité géothermale résulte de l'activité volcanique : le lac de Taupo au sud de Rotorua, le plus grand de Nouvelle-Zélande, est en fait une caldera remplie d'eau , témoignage du « super-volcan » qui a explosé ici. On est en fait dans une situation un peu similaire qu'à Yellowstone aux Etats-Unis : caldera, super-volcan et forte activité géothermale, la terre est vivante ici !








Pas très loin d'ici, entre deux jolis lacs, un autre témoignage de l'activité volcanique récente. En 1886, le mont Tarawera est entré en éruption : les secousses modifient la forme des lacs et la topographie de la région, les cendres abondantes recouvrent plusieurs villages et font 147 victimes. Un des villages a été conservé en l'état et peut être visité. L'éruption détruira au passage les très célèbres terrasses de silice rose et blanches, considérées alors comme la huitième merveille du monde.

dimanche 17 octobre 2010

Route vers East Cape...

.... en empruntant la « route du soleil levant »; surnommée parfois ainsi car le Mt Hikurangi (sommet de la chaine montagneuse de la région) serait le 1er endroit du pays a recevoir la lumière du jour. La route longe une côte très belle et très sauvage. On y a vu des paysages et points de vus magnifiques; souvent d'ailleurs en spectateurs privilégiés puisque la région est assez peu touristique.
C'est près de Gisborne que James Cook a accosté pour la 1ère fois en 1769. Le 1er contact avec les maoris se passe très mal et se termine en bain de sang ; il repart sans la nourriture nécessaire à la poursuite de son voyage et baptise alors la baie de Gisborne « Poverty bay »; il baptisera une autre baie, la « Bay of Plenty » : baie de l'Abondance, car à son 2ème stop les tribus rencontrées ont été moins hostiles et le ravitaillement fructueux...
La région de East Cape est une région qui a été très peu colonisée par les missionnaires ; vraisemblablement pour deux raisons principales, d'une part il y a eu beaucoup de résistance maorie à la colonisation et la région est pleine d'histoire de rebellion et de résistance, et d'autre part les colons n'y ont pas trouvé suffisament de ressources exploitables. Aujourd'hui la région est peu peuplée et assez peu développée économiquement; les habitants sont majoritairement maoris. On est d'ailleurs sur leurs terres et on peut y voir beaucoup de symboles propre à leur culture; nombreux marae ( les espaces communautaires) statues, arbres sacrés ou sculptures ... comme les magnifiques porches d'entrée aux écoles ou aux marae, ou les pouwhenuas ou piliers de bois (cf les 2 dernières photos de la galerie East Cape qui racontente l'histoire de la région)



































vue sur la péninsule de Mahia et ses falaises











à Rokokore, jolie petite église anglicane en bord de mer











Rokokore toujours, point de vue près du warf











le wharf de Tolaga Bay, le ponton le plus long de l'hémisphère sud! (660m)











petit clin d'oeil...un autre Hawai dont on entend jamais parler!