Lovina

Dernière étape à Bali, avant de rejoindre Java, Lovina. Une grande plage très touristique et beaucoup de pêcheurs. En ce moment c'est la période creuse pour le tourisme, et c'est tant mieux pour nous :-)

Au programme... pas grand chose, on en profite pour se reposer. On a trouvé un petit hôtel sympa en bord de plage, chambre avec vue sur la mer :-)

La plage de Lovina, une dizaine de 10 km, où s'alternent restaurants, bar, hôtels et pêcheurs. Ils utilisent des pirogues avec 2 balanciers, certaines sont équipés de nombreuses lumières pour pêcher la nuit et attirer les poissons. Autres utilisation pour les pirogues : amener les touristes voir les dauphins tous les matins.

On a quand même décidé de louer un scooter pour aller au seul monastère bouddhiste de Bali. Sur la route on croise une marche avec des gens en costumes, pleins de musiciens et de trucs colorés qui bougent dans tous les sens derrière... il s'agit en fait d'un marche funèbre et c'est le cercueil qui est porté à bout de bras qui suit la procession!

Le monastère bouddhiste est assez impressionnant (c'est notre premier!), on voit des statuts de bouddha partout, c'est grand et très beau.

On passe notre dernière soirée à Bali la veille des 30 ans d'Olwen, c'est repas de fête ! on goûte pleins de spécialités locales acheté dans les bouis-bouis : crêpes salés et sucrées, accras, beignets à la banane, « gélatines de riz »(surprenant mais très bon!) ...
BON ANNVERSAIRE

petit ps de la trentenaire: aucun changement entre « la moi » de la veille de mes 30ans et la moi du lendemain.....bizarre... pas un cheveux blanc, pas une ride apparue dans la nuit.... mais si je fais un pti bilan, je dois dire que je suis amplement satisfaite de tout ce qui m'est arrivé jusqu'ici et je suis sûre (je l'espère fort en tous cas) l'être tout autant dans un futur proche, avec la suite de ce mémorable voyage que nous faisons mon « fiancé de voyage» et moi (oui ici il vaut mieux dire qu'on est fiancé ça « fait mieux » car déjà les gens nous demande pourquoi on est toujours pas marié! ;-) et avec les grandes retrouvailles familiales qui ont lieu cette année! Youhouhou ;-D
Bon anniversaire aussi bien sûr à ma copine Chloé qui a féter ses 30ans 3 jours avant moi! Joyeux 30ans chloé! on est des « grandes » maintenant! ;-)

petit ps de l'informaticien : toutes les photos de lovina

trois pas de danse puis direction la montagne

Salut tout le monde
On poursuit notre visite de l'indonésie, actuellemet on est en train de se balader sur Java. Mais comme on a un peu de retard sur le blog, on va d'abord continuer le tour de Bali.

Dernière soirée à Ubud, on assiste à un spectacle de danses traditionnelles, réputées dans la région. On a opté pour un « Kecak fire et trance dance ». Dans cette forme de représentation il n'y a pas d'instruments de musiques, ce sont une cinquantaine d'hommes qui « chantent » pendant une heure et demi, c'est déjà une performance en soi. Des danseurs et danseuses en costumes viennent danser au milieu du cercle, en mimant une célèbre légende hindue, Ramayana.
Pour finir, une danse de transe (dont le rôle est de protéger la communauté contre les épidémies et les forces du mal) : un homme danse seul et marche sur les braises de coco, impressionnant !

On quitte ensuite Ubud pour se diriger vers le nord.

Bedugul (Candikuning plus exactement), village de montagne moins touristique qu'Ubud mais dans une belle région qui alterne rizières, montagnes et lacs. Là aussi on loue un scooter pour mieux profiter des environs.

Il y a de nombreuses rizières dans la région mais c'est à Jutilawih qu'elles sont le plus photogéniques. On peut aussi se promener au milieu pendant plusieurs heures.

épouvantail local

Le mois de mars est l'occasion de beaucoup de cérémonie pour les hindous. On a eu la chance d'assister à l'une d'entre elles par hasard, en traversant un village. Celle-ci était pour la nouvelle lune et se déroule deux fois par an. Pendant que le musiciens jouent sur une estrade, les gens en tenue de cérémonie se relais pour faire des offrandes, danser ou recevoir une bénédiction. C'est un ballet incessant, les groupes se relaient en permanence pendant la journée pour que chacun participe et continue jusque tard dans la nuit.

Point de vue sur le lac Buyan, certainement un endroit agréable pour se poser, mais le temps file pour nous et on poursuit notre chemin.

Lac Bratan, le temple de Bedugul Pura Ulun Danu Bratan, a été érigé en partie dans l'eau. Les mérus (tours qu'on voit en photo) semble flotter sur le lac. Majestueux!

On vous invite à aller voir les photos des danses dans cette galerie et celle de la région de Bedugul dans cette galerie.

30 ans sinon rien!

ça y est ça y est.... j'ai 30 ans!
au programme, 2 îles dans la même journée! on quitte Bali et on va a Java!
ça me plait beaucoup d'avoir 30ans au bout du monde et on peut dire même que je peux fêter 2 fois mon anniv, parce y a l'heure locale et y a l'heure française!..... est-ce que ça veut dire 2 cadeaux aussi? ;-D
30 000 ans bisous à vous!
la trentenaire

Ogoh-Ogoh

L'indonésie est un archipel de ... 17000 îles ! non, il n'y a pas un zéro en trop :-)
Il y a 240 millions d'habitants, à 90% musulmans. Ce qui fait donc que l'indonésie et le plus grand archipel au monde et comporte la plus importante population musulmane au monde. Ceci dit, nous ne visitons que trois îles, et nous commençons par Bali, dont la population est à 80 % ... hindoue !

La religion a une place très importante ici, chaque villes , villages à plusieurs temples, et même chaque maison possède son autel pour faire des offrandes.

Des offrandes permanentes sont faites aux dieux, ce sont des petit paniers tressés comportants un peu à manger ou quelques fleurs avec de l'encens.

Le nouvel an de Bali (Nyepi) a eu lieu quelques jours avant notre arrivée sur l'île. Pendant 24h, toute l'île s'arrête de vivre : un jeûne de 24h, pas d'électricité dans les rues, pas de transport, pas d'activité, pas de télé,... les seules tâches autorisées sont la lecture et la méditation. Et ça vaut aussi pour les touristes, qui pourront tout de même manger à leur hôtel en commandant à l'avance.
Le nouvel an est aussi l'occasion de la parade des Ogoh-Ogoh, ce sont des monstres géants faits en bambou et pâte-à-macher. Les monstres sont inspirés des mythes et légendes, mais peuvent parfois aussi reprtésenter des personnages modernes tels présentateurs TV ou hommes politiques!
A Ubud, une parade a lieu, les Ogoh-Ogoh défilent avec des groupes de musiciens, et le plus beau (ou le plus moche si on veut!) est récompensé. A la fin de la parade, les Ogoh-Ogoh sont brûlés, symbolisant la destruction des démons sur terre.
Dans le reste de l'île, nombreux Ogoh-Ogoh n'ont pas été brûlé et sont encore visibles...

Autour de Bali

Nous profitons de nous poser plusieurs jours à Ubud pour louer un scooter et visiter les environs. En fait, on peut se déplacer dans une grande partie de l'île à partir d'Ubud, la plupart des endroits sont à moins de 2 heures de route. La plupart des points touristiques locaux sont des temples et des points de vue sur les rizières, mais on ne s'en lasse pas :-) Tout est beau ici!

Pour vister les temples, il est demandé de porter une tenue traditionnelle : un sarang (sorte de paréo) et une écharpe autour de la taille. La plupart du temps, on ne rentre pas vraiment dans le temple, mais on reste devant et autour, certaines zones comportent plusieurs temples.

Tout d'abord, s'habituer à la conduite locale : ça grouille, ça double n'importe où, ça klaxonne, ça se colle, ça se croise dans tous les sens, mais ça passe toujours. Le 2 roues est roi, il y en a partout. Une véritable alternative à la voiture : les familles y montent à 4, et les commerçants s'en servent d'utilitaires pour tout transporter: leur restau (en photo dans le post précédent), des montagnes de divers objets, des pneus... (sur la photo)

La zone de Goa Gajah. C'est un ensemble de temples, dont celui d'Elephant Cave : un temple creusé dans la roche.

Sur la route, beaucoup de statues des divinités, à droite l'éléphant est Ganesh, celui qui enlève les obstacles.

Autre temple : Gunung Kawi, d'énormes sculptures dans la roche.

Cette dame est en train de ramasser des libellules pour les cuisiner ensuite. Au bout de son baton, plusieurs branches forment une sorte de tapette, qui est enduite avec de la résine pour attrapper les insectes.

A Tampaksiring, temple de Tirta Empul ou Holy Spring Water Temple. Des résurgences d'eau font de ce temple un lieu sacré pour venir se purifier. Au premier plan, des offrandes, et au second plan des gens se baignant dans les eaux sacrées.

Terrasses de riz à Tegallalang.

Gunung Batur, le mont Batur, et Danau Batur, le lac Batur. Un volcan toujours actif. Nous n'avons pu monter à cause de la météo.

Plus la journée avance, plus les nuages arrivent et nous voilà bientôt dans la brume, pour visiter le temple Pura Ulun Danu Batur. Cela donne une ambiance assez particulière. Les gens sont en plein préparatif de cérémonies, il faut plus de 20 personnes pour dresser cette décoration en bambou.


Les stations essence de la campagne : des étals avec des bouteilles (de vodka !)remplies d'essence. A la campagne, les gens ne parlent pas anglais la plupart du temps, alors on perfectionne notre indonésien :-)



Le plus gros et le plus vieux temple de Bali, à Besakih. Douze autres temples l'entourent.

Tanah Lot, le mont St Michel indonésien. Très touristique mais vraiment très beau. La côte vaut le coup d'oeil aussi.

Olwen en tenue traditionnelle après avoir reçu une bénédiction avec les eaux sacrées : en regardant de plus près, vous remarquerez quelques grains de riz sur le front d'Olwen.

OUF ! on n'arrête pas :-) La séléection a été rude sur les photos, on vous conseille d'aller voir toutes les photos sur picasa

1ère étape Asie: l'Indonésie!

voilà nous y sommes, vol pour l'indonésie dans la nuit de mercredi à jeudi. Départ 4h du mat'! La durée du vol est d'à peine 3h , Darwin est plus proche de Bali que de Sydney!
Pendant ce court vol on n'a fait que dormir et pour ma part c'est l'atterrissage qui m'a réveillé, juste au moment où dans mon rêve riwa tu me disais « on pourrait aller au bon chocolatier... » (de la place de la mairie à Rennes! :-) si si
On est donc arrivé à Bali tôt dans la matinée; on change une nouvelle fois d'heure, et cette fois on « gagne » 1h30 ; on aura pas mal réglé nos montres ce dernier mois, sachant que rien qu'en australie on a changé 4 fois d'heure! c'est à ne plus savoir combien on a de décalage horaire avec vous!
1ère étape une fois arrivé à Bali, prendre le taxi pour se rendre dans la ville d'Ubud où on compte rester une semaine environ le temps de se reposer (enfin! ;-) et de visiter les alentours; Ubud est en effet un bon point de départ pour rayonner sur l'île; 1er challenge donc, négocier le prix de la course!
2ème étape, le logement, là ce n'est pas très difficile car il n'y a que l'embarras du choix! Le logement qu'on avait sélectionné dans le guide ayant doublé ses prix en 6 mois (!) on est parti en quête d'un petit chez nous pour moins cher.
De ruelles en ruelles et de « next door » en « next door » on a obtenu ce qu'on voulait en peu de temps.
Nous voilà enfin dans une chambre à nous! Loin des dortoirs bruyants et souvent pas clean des backpackers australiens... pour le ¼ de leurs prix et avec un accueil bien plus chaleureux!

On compte bien habituer nos estomacs à la nourriture locale alors on ne perd pas de temps,
ici la monnaie local est le rupiah, 1 euro en vaut 12 000! (on converti pour notre part en francs CFP c'est plus facile : 100 rp = 1 F) ; le cout de la vie est pour nous très peu cher, mais parfois les prix pratiqués sont assez déroutant. Par exemple, une location de « motorbike » à la journée 40 000 Rp (400FCFP, 3,50 euros !) ,mais pour le même prix vous ne pourrez avoir dans le commerce que 3 bières!
En ce qui concerne les repas on a commencé par restau midi et soir (très peu cher également) mais on a vite appris a repérer les marchands ambulants; on aime bien acheter et manger dans la rue ou rapporter un petit plat qu'on savoure sur la terrasse de notre chambre avec une bière fraiche..
La nourriture est excellente; les plats sont composés de riz , viandes, petits légumes, tofu, soja, sauce cacahuètes.. on trouve aussi pas mal de petits beignets frits à la viande, aux légumes..
Je crois qu'on va étoffer malgré nous nos tours de tailles respectifs!

balade: ville: on est allé se perdre un peu dans les nombreuses petites ruelles de la ville; derrière chaque (splendides) portes il y a des cours et des bâtiments digne d'être des temples.



balade sympa dans la monkey forest
il y a des macaques partout et c'est bien amusants de les observer!
Gare à ceux qui ont quoique ce soit à grignoter dans leurs poches!

XXX
On est constament hélé par les commerçants et on se balade sur fond de « Yes massaz' ? », «taksi? « cheap cheap » :-)
après quelques jours on connait maintenant le prix moyen des choses et c'est bien plus agréable pour évoluer au quotidien.
On apprend les rudiments de l'indonésien (le bahasa indonésien, la langue nationale; il y a en plus quelques 250 dialectes)
Par exemple: « Selamat siang, saya mau dua karcis tolong .Terima kasih....selamat tinggal»
«Bonjour (à une certaine heure de la journée) je voudrais 2 tickets s'il vous plait , merci..... au revoir»
et bien sûr on apprend des mots clé: berapa? c'est combien? nasi – riz etc


Il ya énormément de statues, des petites, des gigantesques, certaines jolies, d'autres vraiment effrayantes.

séance coiffeur pour mika; on a bien ri car une coupure de courant a interrompu la séance ; il faisait trop sombre pour continuer et sa coiffeuse était trop stressée pour poursuivre! du coup mika s'est baladé une partie de l'après midi avec une entre-deux coupe très sympa! ;-D
le soir la coiffeuse était de retour et la coupe a pu etre (enfin)finie!
pour finir, voilà nouveau mika! episode coiffeur

Au programme ces jours ci, après 3 jours de farniente/balades dans Ubud, location d'une motorbike et visite de l'île! Egalement dans notre planning, une soirée spectacle de danse traditionnelle!

Aborigènes

On vous a déjà parlé quelques fois des aborigènes au cours de nos posts précédents, cette fois ci on leur consacre un post complet... ce qui est bien peu vu tout ce qu'il aurait à dire.

Tout d'abord, un petit point vocabulaire : la population indigène australienne est composée de deux groupes : les aborigènes et les Islander (insulaires des îles du détroit de Torres, d'origine mélanésienne), ces derniers réprésentent 10% de la population actuelle. Par abus de langage, nous englobons toute la population indigène avec le terme aborigène.
Il est aussi un peu abusif de parler de peuple aborigène ou d'entité aborigène, ce sont de nombreuses communautés avec des zones géographiques différentes, des langues et des cultures différentes.

Quelques dates pour commencer :
entre 40000 et 60000 av JC : arrivée des ancêtres des aborigènes sur le continent, venu d'Asie.
fin du XVIème siècle : début de l'exploration de l'australie par les européens
fin du XVIIIème siècle : la Grande-Bretagne décide de fonder une nouvelle colonie
1901 : politique du « Keep Australia White », les aborigènes sont ignorés
1960 : les aborigènes obtiennent une citoyenneté australienne incomplète
1967 : les aborigènes obtiennent une citoyeneté australienne complète
1972 : le premier ministre travailliste Gough William abolit la politique du « Keep Australia White », premier système de rétrocession des terres ancestrales aux aborigènes
2007 : le premier ministre travailliste Kevin Rudd s'excuse publiquement pour la « génération volée »

Un mode de vie traditionnel
Avant l'arrivée des européens, le peuple aborigène a un mode de vie nomade ou semi-sédentaire. Ce sont des sociétés sans chef, pacifiques et égalitaires. Leur mode de vie est basé sur la chasse, la pêche, la cueillete, avec un lien très fort à la terre. Ils ont une culture spirituelle riche.
Leur vie repose sur le « Dream time », rapporté sous forme de récits et de mythes : cela décrit comment les esprits ont modelé les paysages, créer les plantes, les tribus,... par exemple ce pourra être un serpent qui en se déplaçant a créé le lit de la rivière. Ces récits servent à transmettre les lois, les croyances et enseignent les territoires. L'aspect spirituel est ainsi toujours relié à la terre, car chaque élément de la légende correspond à un élément qui les entoure. A travers les récits du Dream Time, le savoir est transmis : cela permettra par exemple de savoir où migrer selon la saison pour aller chercher de la nourriture.

La peinture fait partie intégrante de leur culture. Comme l'écriture n'existait pas, le savoir était transmis par voix orale, les peintures servant à illustrer les récits. Les peintures peuvent avoir plusieurs utlilités. Transmettre le savoir : c'est en les expliquant et contant les histoires du « dream-time » que les anciens transmettent le savoir aux jeunes ; les peintures peuvent aussi servir de lien avec les esprits , par exemple en peignant des animaux sur la roche, se « mettre en contact» avec les esprit de l'animal afin d'être chanceux à la chasse ; Dans les zones parcourus par des tribus nomades, les peintures peuvent aussi servir à renseigner les prochains qui passeront par là, en indiquant des points d'eau par exemple.
Il est parfois difficile d'interpréter certaines peintures actuellement : certaines tribus ont été décimées ou ont disparues, et avec elles la connaissance des mythes et légendes.

La colonisation
Lorsque les européens s'installent en australie, ils estiment que le territoire n'est pas habité et s'approprient les terres à leur guise, chassant les aborigènes. La population est décimée : à certains endroits leur tête est mise à prix (il existe même des permis de chasse!), les maladies d'europes font un carnage, et l'alcool devient un fléau. De nombreux anciens sont tués avant d'avoir pu transmettre leur savoir. En étant chassé de leur terre, les aborigènes perdent le lien avec leur ancètres et avec leur culture.
Des réserves sont créés pour les sédentariser et tenter une assimillation forcée à la culture anglo-saxonne.
Certains aborigènes (dont beaucoup de femmes) sont employées comme domestiques dans des fermes et des maisons. Naîtront de nombreux enfants métis, la plupart du temps non reconnus par leur géniteur blanc (relations extra conugales, viols..) Estimant que les métis « valent » mieux que les noirs (mais moins bien ques les blanc), les politiques décident de retirer les enfants à leur famille et de les placer dans des centres.De 1880 à 1960, des dizaines de milliers d'enfants sont concernés, certains ont été très maltraités. C'est la génération volée. Il faudra attendre 2007 pour avoir des excuses publiques de la part du gouvernement australien! Ces excuses officielles ont une valeur symbolique très forte pour le peuple australien et les aborigènes en particulier.


Aujourd'hui
Actuellement, la population aborigène est estimée à 455000 personnes, soit 2,3% de la population australienne. Un tiers vit en brousse (dans le bush) en communauté. Les différentes communautés possèdent ou contrôlent 20% du territoire national.
On retrouve les mêmes problèmes qu'on avait rencontré avec les kanaks ou les maoris, en pire parfois :
santé : espérance de vie inférieure de 17 ans à la moyenne nationale, mortalité infantile deux fois supérieure à la moyenne nationale, ils sont touchés par des maladies qui n'existent pas ailleurs dans le pays ( lèpre, tuberculose), gros problèmes de drogues et d'alcool, ....
- taux de chômage très élevé, beaucoup vivent un équivalent du RMI, revenu moyen inférieur à celui des blanc, niveau d'étude en progression mais toujours faible.

Il y a vous l'aurez compris encore beaucoup de chemin à parcourir pour que tous ici vivent sur un pied d'égalité. On n'aura pas eu l'occasion de rencontrer et de vraiment discuter avec des personnes aborigènes durant ce séjour, c'est dommage. Il est déjà temps de quitter l'australie dont on aura eu quand même un bon apperçu durant ces vacances.
Prochain pays, l'Indonésie!
Il va y avoir encore plus de dépaysement culturel.

Sources :
Guide Evasion Australie, éditions Hachette
et pour compléter tout ça on vous re recommande :
Les guides de l'état du monde - Australie .
Histoire Société Culture
Edition la Découverte - de Maïa Ponsonnet avec Pierre Grundmann


et pour finir, je (olwen) tiens à dire que c'est grâce à mikaël que vous avez eu la plupart des posts sur l'australie! Car vu le nombre de posts à faire en un temps record, les innombrables photos à mettre en ligne, les infos nombreuses à transmettre, les temps de connexion limités, mes connaissances informatiques et ma patience plus que limitée pour tout ce qui concerne les ordinateurs... vous n'auriez pas pu nous suivre beaucoup pour cette étape-voyage.. alors merci mon ingénieux mika!
voilà c'est dit!

Le Top End

Dernière étapes de notre découverte de l'australie, le Top End et ses parcs nationaux.

Nous commençons par le Lietchfield National Park : nombreuses cascades et points d'eau pour se baigner. Malheureusement nous sommes en saison humide, beaucoup d'accès sont fermés.

Le parc est aussi célèbre pour ces termitières géantes, nous aurions aimé en voir un peu plus et se balader au milieu, mais le programme avait juste prévu un arrêt photo :-(

Nous visitons ensuite le célèbre Kakadu National Park, où a été tourné Crocoldile Dundee :-)
Le temps a décidé de nous compliquer la tâche et de nous rappeler pourquoi on dit saison "humide" ... 2 jours de pluie sur 3 jours de visite. Mais heureusement les paysages restent toujours beaux.
Une balade en bateau sur le Yellow Water Billabong (billabong= point d'eau en aborigène, donc vous connaissez peut-être déjà un mot d'aborigène sans le savoir -reference à la marque de vêtement Billabong), à la recherche de crocodiles et autres animaux. On en apperçoit un près de son nid mais il fuit rapidement en voyant le bateau approcher. Là aussi, l'observation est plus facile pendant la saison sèche, car les étendues d'eau sont beaucoup plus petites, et les crocodiles concentrés sur des zones restreintes.

En saison sèche, des balades partent de ce point, en saison humide la baignade est fortement déconseillée :-)

Le lendemain de notre balade en bateau, nous apprenons que seulement quelques heures après nous des touristes ont apperçu une tornade en faisant la même croisière que nous, c'est la Une du journal.

Une photo de bébé crocodile, photo du visitor centre de kakadu.

Nous avons eu droit à une courte démonstration des techniques de tressage et des différents outils et didjeridoos utilisé par les aborigènes, par des aborigènes justement. On a regretté que cet échange soit si bref, et peu propice à un véritable échange culturel (comme annoncé dans le programme; dommage...)

Peut-être la partie la plus intéressante du parc de kakadu, un parcours dans le bush pour observer de nombreuses peintures aborigènes, en très bon état. Leurs interprétations sont très intéressantes mais hélas notre guide était peu loquace ce qui nous a privé de pas mal d'infos enrichissantes..

Et pour finir, retour Darwin. Un dernier bain avec des amis de notre groupe avec qui ont voyage depuis adelaide, avant de plier bagage pour l'indonésie le lendemain. Ces vacances organisées n'étaient finalement pas de tout repos mais on a beaucoup apprécié ces 15jours; on ne traine pas à Darwin et on se reposera à Bali ;-)


PS : toutes les photos du Top End