lundi 25 avril 2011

Jungle apprivoisée ou forêt sauvage ?

Après notre escapade plongée, on poursuit l'exploration de Bornéo par un séjour dans la jungle !!! Bornéo est la troisième plus grosse île au monde après le groenland et la nouvelle guinée (4ème si on prend en compte l'australie qui est soit considérée comme la plus grosse île ou le plus petit continent !). La partie sud de Bornéo est indonésienne, la partie nord malaisienne avec Sarawak à l'ouest et Sabah à l'est. Entre les deux états malaisiens il y a Brunei. ( ce pays dispose de grosses ressources de pétrole)
La forêt tropicale humide de Bornéo est vieille de 130 millions d'années, c'est la plus vieille du monde. La biodiversité y est très riche et de nouvelles espèces y sont découvertes régulièrement. Nous allons découvrir la région de Kinabatangan, le long du fleuve du même nom. C'est une zone sanctuarisée, mise en place pour préserver l'étonnante biodiversité locale. C'est un des rares endroits où l'on peut appercevoir autant de primates, et plus particulièrement l'Orang-Outan (qui signifie homme de la forêt en malaisien).

Depuis notre arrivée à Sabah, on a apperçu des cultures énormes de palmiers à huile; à l'est de sabah on peut rouler pendant 50km en suivant en permanence les champs! Cette culture intensive a causé beaucoup de dommages à la forêt tropicale. D'après un de nos chauffeurs de taxis, la culture représente 16% du territoire et est essentiellement concentrée le long des routes, c'est pour ça qu'on voit tant de champs.
A l'heure actuelle, des efforts sont fait pour limiter les développements et protéger certaines zones.

Mais avant de partir dans les terres, on fait une étape à Sepilok, pour se reposer une nuit et découvrir le centre de réhabilitation des orang-outans.


On a trouvé un endroit parfait pour se détendre et se reposer, l'hotel est juste à côté du centre : parc tropical, piscine, cadre calme et agréable,... ça fait du bien!

Le centre de réhabilitation est un endroit où sont recueillis les orangs-outans blessés ou orphelins afin d'être pris en charge; l'objectif est de les relâcher esnuite dans la nature. Le centre est entouré de forêt où vivent macaques et orangs-outans. Le public peut accéder à une plateforme d'observation où sont nourris les animaux deux fois par jour. Comme les animaux sont en liberté on n'est jamais sûr de ce qu'on verra, mais on peut dire qu'on a été plutôt chanceux.

mâle revenant avec son butin, quelques bananes

les orangs-outans et les macaques cohabitent sans problème

un jeune orang outan se pose non loin des touristes et prend la pose un bon quart d'heure! la troupe de touristes présente est ravie!

Le clou du spectacle, en revenant de la plateforme, on croise une femelle et son petit en train de marcher... sur la rembarde de notre chemin :-D

en bonus nous avons même droit à une demonstration de Scratch, l'écureuil de "l'age de glace" : Stressé par les singes présents, il avance à toute vitesse, n'arrête pas de changer de direction sur sa corde, tête en bas, tête en haut,... pour finir par s'arrêter et de dépit se laisser tomber sur un arbuste du dessous.

Finalement on serait bien resté un jour de plus pour retourner voir les orangs outans l'après-midi et profiter du cadre pour se reposer. Mais il faut déjà refaire nos sacs pour aller vers Kinabatangan.

Annoncé comme une expérience dans la jungle, il s'agit en fait d'un lodge au bord de la forêt à partir duquel on effectue des escapades pour observer la vie sauvage. Les gens restent en moyenne 2 nuits, il y a des arrivages tous les jours, il y a entre 20 et 50 touristes en permanence.
Les activités sont réglées comme du papier à musique, le programme est tous les jours le même:
- 6h : croisière bateau sur la rivière (1h)
- 9h : balade en forêt pour rejoindre un lac (3h)
- 15h30 : arrivée des nouveaux puis balade sur la rivière (2h)
- 20h30 : balade de nuit en forêt (1h), sur une partie du sentier du matin.
En restant deux nuits, on fait donc toutes les activités deux fois (sauf la balade de 3h) ce qui augmente les chances de voir des animaux mais qui est un peu répétitif. Sur le sentier, les chances de voir des animaux sont assez faibles car ce sentier est parcouru 2 fois par jour, tous les jours... mais la veille de notre balade et le lendemain, certains y ont vu un orang outan ! tout est question de chance. D'après le guide il y avait plus d'animaux il y a 6 ans quand le lodge a commencé ses activités..
On est un peu déçu par cette approche orienté un peu tourisme de masse (activités toujours identiques, grands groupes, approche non personnalisée ...) et par notre guide qui était assez peu loquace : sur une des "croisières rivière" il n'y a eu quasiment pas d'animaux alors on a passé l'heure dans un silence quasi total .. remarquez c'est reposant mais il aurait pu nous parler de la rivière, des plantes, des gens qui vivent ici ... après tout on est là pour en connaitre un peu plus sur cette fôret et ce qui l'entoure; de notre côté on s'est un peu lassé de devoir toujours le relancer.. on ne sait pas non plus toujours quelles sont les "bonnes" questions à poser.
Le temps a un peu joué aussi contre nous car il y a eu beaucoup de pluies récemment et de ce fait les animaux sont moins nombreux que d'habitude.
Bref, même si on est rester un peu sur notre faim on aura passé 2 bonnes journées relaxantes!
On aura quand même vu beaucoup de singes de diverses espèces (même à nouveau un orang outan) pas mal d'oiseaux endémiques, des serpents, un iguane (en fait un water monitor lezard)... mais hélas ni rhinoceros ni elephants ;-)

La Raflesie.
La plus grande fleur au monde. endémique a Bornéo. peut faire plus d'1 mètre de diamètre! elle ne fleurie qu'une semaine par an, en début d'année! étant en avril on n'a pas pu la voir hélas on a donc triché en prenant une photo de photo, pour vous la montrer!

Rhinoceros hornbill, un des nombreux calaos visibles ici

Photos prises d'une photo (les notres sont moins bonnes), un nasique (proboscis monkey). Les mâles ont un apendice nasal très développés

Notre dernière virée avant de partir, on aperçoit un orang-outan se dépaçant dans un arbre

Balade en forêt, ce qu'on a vu de plus impressionnant reste ces traces d'éléphant pygmé, passé par ici il y a quelques jours


Au final, on est quand même très content de ce qu'on a vu. Mais pour la prochaine activité de ce style on essaiera de trouver quelques choses qui correspond mieux à nos attentes. Il y a apparement possibilité de faire des virées plus "sauvages" en amont de la rivière, pour un tarif plus elevé évidement, mais ça pourrait être une idée pour un futur voyage.

Pour toutes les photos, rendez-vous sur la galerie picasa

PS: on a oublié de vous donner les noms de 2 groupes de musique indonésiens qu'on doit pouvoir écouter sur internet. Ce n'est pas de la musique traditionnelle mais des groupes à la mode en indonésie ce moment et on les a bien aimé.
Meliza net cafe et Kangen Band
voilà c'est fait!

vendredi 22 avril 2011

Nouveau numéro de téléphone

On a changé de téléphone. Pour nous contacter il aut désormais faire :
- 0060178898457 pour nous appeler
- +60178898457 pour envoyer des textos

jeudi 21 avril 2011

Sabah ou bien ?

Suite de notre virée en Malaisie. On a quitté la péninsule pour rejoindre l'île de Bornéo. Bornéo est constituée d'une partie indonésienne, d'une partie malaisienne et de Brunei. Pour nous ça sera la partie malaisienne (partie nord), plus précisément l'état de Sabah, à l'Est. La région de Sabah est l'une des plus boisée au monde, malheureusement elle a subie une déforestation majeure pour l'exploitation du bois et surtout la culture de palmiers à l'huile, la seconde guerre mondiale a aussi été l'occasion de bombardements massifs qui ont détruits certaines parties de la forêt initiale. A l'heure actuelle les pouvoirs publics tendent à inverser la tendance, en protégeant de plus en plus cet écosystème tropical. On essaiera de détailler un peu plus tout ça dans le prochain post, qui sera lui orienté forêt... voire jungle !

mais pour commencer, direction une petite île tout à l'est, Maboul, pour une toute autre ambiance : plage, cocotiers, ilôts, récifs coralliens et plongée !

Maboul est un ile assez petite, on peut faire le tour en moins d'une heure, à peu près la taille de l'ilôt Hienga sur lequel je travaillais à Hienghène.
C'est une destination très prisée des plongeurs, en raison de la proximité de l'île de Sipadan : une reserve terrestre et sous-marine. Pour résumer un peu la géographie locale :
- une ville cotière : Semporna, qui vit de la pêche et du tourisme, la plongée essentiellement
- 3 îles principales pour la plongée sous-marine, 1h de navigation de Semporna
=> Maboul : logement du basique (mais cher) au luxueux, et plongée
=> Kapalai : récif corallien où des logments sur pilotis (de luxe) ont été amménagés, et plongée
=> Sipadan : île réserve, pas de logement, nombre de visiteurs limités à 120 par jour. C'est une île d'origine volcanique, de part et d'autres les fonds descendent à plus de 500 m! Les sites sont très prisés des plongeurs.

Pour venir plonger sur Sipadan, la plupart des gens logent sur Maboul et restent plusieurs jours afin d'obtenir le précieux sésame permettant d'aller plonger. En effet il y a beaucoup plus de demande que de places disponibles. En s'y prenant plus d'une semaine à l'avance, on n'a pu obtenir qu'un seul permis pour nous deux, et pour un seul jour.

On décide de passer 2 nuits sur maboul, Olwen plonge sur Maboul et Kapalai, et je plonge à Sipadan (j'ai bien sûr insisté lui céder ma place, mais Olwen et son esprit de sacrifice ont refusé !). Les 3 plongées d'Olwen sont très orienté "macro", c'est à dire trouver les jolis petitee choses qui se cachent partout, elle a vu pas mal de trucs intéressants : poison mandarin, hippocampe feuillu, poissons crocodiles, poissons crapeaux, pierres et autres noms farfelus, ... Avec une plongée "sable", où les plongeurs s'alignent pour ratisser une zone (et prévenir les autres quand ils trouvent quelque chose), et une autre plongée dessous une plateforme pétrolière recyclée en club de plongée.
Pour ma part c'était trois très belles plongées, j'ai vu en un jour plus de tortues qu'en 2 ans en calédonie (et pourtant on en voyait régulièrement), à peu près une vingtaine par plongée ! certaines était énormes, il n'était pas rare d'en avoir quatre dans le champs de vision ! Côté poisson, on s'est retrouvé au milieu d'un énorme banc de carangues et un non moins énorme banc de barracudas, tournant en spirales et formant une espèce de tornade, vraiment impressionnant ! Par desus tout ça plusieurs requins pointe blanche, des napoléons, des jolis coraux et pleins d'autres poissons tropicaux. Les sites sont à la hauteur de leur réputation :-)

pour revenir à un aspect un peu plus terrestre, l'île de Maboul est une attraction à elle seule. De la mer on apperçoit tout d'abord une quantité impressionnante de maisons sur pilotis. Ce sont en fait des quartiers complets qui sont construits sur l'eau. D'un côté ce sont quelques logements assez luxueux, de l'autre ce sont les maisons locales qui se mélangent aux clubs de plongées et aux logementx touristiques meilleur marché. L'île est assez sur-peuplée, 2000 habitants repartis entre les maisons sur pilotis et le village intérieur.

Le village ne ressemble à rien de ce qu'on a vu jusqu'à présent, on déambule au milieu entre les maisons locales et les palmiers, des enfants partout, la plupart ont moins de 10 ans.
Un petit bémol, contrepartie de la sur-population et du niveau de vie des habitants : le bord de mer est sale, toutes les évacuations d'eau (et toilettes !) se font directement dans la mer, et les gens ont tendances à jeter tout à l'eau. Dans le meilleur des cas les déchets sont brûlés, ce qui n'est pas terrible non plus.

Pour finir, une maison de pêcheur construite sur un récif, au milieu de rien, le prochain voisin doit être à 500 mères en bateau !

mardi 19 avril 2011

Un petit tour de malaisie

Hello tout le monde, on est sur le point de finir notre séjour en Malaisie, voici un petit compte rendu de notre voyage. Après avoir quitté Penang, nous somme parti en vadrouille sur la péninsule.


On n'a pas prévu de passer beaucoup de temps en malaisie, quinze jours initialement, et on prévoit de finir le séour sur Bornéo. Pour la péninsule, on planifie juste un voyage en train, le "jungle train", puis un paerçu de Kuala Lumpur.


Le "jungle train" se prend à Kota Baharu, à 9H de bus de Penang. Nous avons la chance d'arriver là-bas un mercredi, jour de spectacle de marionnettes traditionnelles, wayang kulit. Il s'agit de représentations très populaires dans la région, et nous sommes étonnés du nombre de personnes qui y assistent, toutes les générations sont présentent.

La scène est un grand tissus blanc sur lequel on voit les ombres des marionnettes. Derrière le tissus, un homme bouge les marionnettes, les pose, en superpose d'autres,.... tout en racontant l'histoire. Il est accompagné d'un groupe de musique traditoinnelle.

Le lendemain nous prenons le train... on apprendra plus tard que ce n'est pas le "jungle train", celui-ci partant beaucoup plus tôt, mais nous avons été mal renseigné par notre hôtel :-(
Les deux trains empruntent la même ligne, mais le jungle train va plus lentement et fait plus d'arrêt, permettant de mieux profiter du cadre. Nous apprécions tout de même les paysages tropicaux.
Une fois sorti du train, nous sautons dans le premier bus pour Kuala Lumpur

Paysage urbain depuis le monorail, vue sur les tours Petronas, les plus hautes du monde de 1996 à 2003.

Et voici le monorail, un bon moyen pour se déplacer tout en profitant du paysage.

Batiment du sultan... on ne sait pas trop à quoi il sert mais il est joli :-)

Scuptures hindous dans un temple du quartier chinois, toujours très détaillées et colorées. On occupe le reste de notre temps avec un peu de tourisme et d'organisation de la suite du séjour : il est temps de prendre l'avion pour Bornéo.

Pour voir toutes les photos, il y a deux galeries : Kota Baharu et Kuala Lumpur

mardi 12 avril 2011

On avance on avance!

Voyez comme le petit trait rouge s'allonge!

Alors nous voilà en Malaisie depuis quelques jours déjà. Notre point de chute: Penang ou Pulau Pinang.


Un tout petit point géo ; La malaisie est composée de la péninsule malaisienne (qui regroupe plusieurs états) et dans l'île de Bornéo, les états de sarawak et de sabah.
On est au sud de la thaïlande et au nord de Singapour. L'île de Penang est aujourd'hui rattachée à la péninsule par un pont et des ferries font la traversée. C'est donc sur cette "presqu'île" qu'on débute notre séjour.

Ayant quitté l'indonésie à Medan, ville bruyante sale et peu attrayante, c'est avec plaisir qu'on constate que Georgetown (le nom de la principale ville) est son opposée.
Pas de circulation intempestive et bruyante, des trottoirs où marcher en sécurité, et des quartiers tous plus dépaysants les uns que les autres.
Il fait très beau et très chaud ici et on reprend les habitudes de trouver des coins d'ombre le plus fréquement possible quand il s'agit d'arpenter les rues de la ville.

rue de penang avec les maisons typiques : logement à l'étage et magasin au rez-de-chaussé

quartier indien "Little India"

La malaisie est un pays multiculturel ; il est peuplé principalement par 3 groupes ethniques : les "malais d'origine" (regroupant différentes groupes ethniques comme les Orang asli..) les chinois et les indiens. Les différentes religions, traditions, cuisines... se cotoient et offrent un panel de cultures très cosmopolite. Penang (raccourci pour Georgetown) est majoritairement chinois.

Khoo Kongsi Temple

autre temple chinois

La malaisie est un pays musulman mais y sont pratiqués aussi l'hindouisme, le taoisme et le bouddhisme. On peut donc voir plein de temples aux architectures diverses et variées, des mosquées, des églises...la tolérance religieuse est ici présente!

Kek Lok Si Temple, temple boudhiste.
Le mur et les colonnes sont remplies de milliers de mini bouddhas

Un symbole religieux qu'on a vu de nombreuses fois entre la malaisie et l'indonésie : la svastika, (ici sur le torse des bouddhas) plus communément connue chez nous sous le nom de croix gammée (la croix est la juxtaposition de quatres lettres gamma). C'est en fait un symbole très ancien utilisé dans le monde entier par de très nombreues cultures. Les significations sont diverses et variées, pour de plus amples informations, on vous recommande la page de wikipedia.
On la voit beaucoup ici car c'est un symbole fort des religions hindoue et bouddhiste.
En chine les temples bouddhiste sont indiqués par une svastika sur les cartes. Au vu de la connotation négative de la svastika en occident, on est un peu destabilisé au premier abord. On commence à s'y « habituer » maintenant mais ce symbole nous rappelle tout le temps l'Histoire.

La langue officielle est le malais ou bahasa malais très proche du bahasa indonésien; on pensait arriver avec une petite avance en terme de capacité à communiquer en langue locale mais ici les gens parlent bien anglais (du fait de la colonisation) et le plus souvent c'est dans cette langue qu'ils s'adressent spontanément à nous. On arrive quand même à placer judicieusement quelques bouts de phrases! On se demande aussi si certaines communautés ( en plus de leur langue) n'emploient pas plus l'anglais que le malais, du coup parfois on hésite à se lancer en malais! par exemple dans le quartier chinois ou indien.
Peut-etre que dans les zones moins touristiques on devra s'y mettre un peu plus. On l'espère en tous cas!

Question alimentation, la nourriture et les plats sont très variés également grâce à ces "cohabitations culturelles":
- cuisine indienne, par exemple les tandoori ou les roti canai, petites crèpes agrémentées de sauce curry ou autre petits légumes, viandes.. ou encore les murtabaks (déjà mangés en indo) genre de galettes fourées
- chinoise, par exemple les Dim Sum viande ou fruit de mer entourées de pate de riz et cuit à la vapeur
- malaise: seafood , brochettes et riz ou nouilles préparés de 10aines de façons différentes (on retrouve un peu les plats indonésiens)
- mais aussi la cuisine baba nyonya! les baba nyonya ou peranakan, sont les descendants des immigrants chinois qui se sont mariés avec des malaises et ont adopté en partie la culture malaise; ce qui a aussi donné naissance à une cusine spécifique.
On trouve un peu plus de fruit qu'en indonésie mais en fruits "typiques" on retrouve quasi les même. Notre essai du jour (tardif car on devait déjà le tester en indonésie) le Durian. Ici il est l'emblème culinaire du pays; c'est un frut à l'odeur repoussante et au goût...indescriptible! ;-D
c'est un gros fruit à la peau extérieure en piquot, la chair est blanche et fondante et le gout très bizarre qui laisse un petit arrière gout dans la bouche....ce sera très peu pour nous! on lui aura préféré le Jack fruit, petit fruit de la taille d'un abricot, au gout delicat à décrire également! ;-)

Roti (pain) dans le four

plats indiens

D'un point de vue colonisation le pays a été successivement aux mains des portugais, des hollandais et des anglais! Le pays est indépendant depuis 1957 et depuis 1965 Singapour ne fait plus partie de la Fédération de malaisie.
Le régime politique de malaisie est une monarchie constitutionnelle régie par un système démocratique parlementaire fédéral. Le roi est élu tous les 5 ans parmi les souverains héréditaires des Etats de malaisie (les sultans)
C'est un système monarchique complexe, original et unique qu'on trouve ici. A la proclamation de l'indépendance en 57, il y avait 9 sultans candidats à la fonction royale et il fallait trancher. Or dans un des états, les chefs territoriaux devenaient à tour de rôle LE chef ou Yam tuan besar ("celui qui est le plus éminent") ; c'est ce modèle en vigueur qui a été adopté comme solution à échelle nationale.
Bon, il y a quelques particularités ou spécificités que je vous épargne!
Le 1er ministre, qui détient en réalité le pouvoir, est élu par les 15 sultans.

Village de pêcheurs sur pilotis

Nous concernant, départ de Penang demain, mercredi 13, pour Kota Barhu (Nord Est) afin de faire une virée en train et traverser une petite partie du pays avec ce "Jungle Train", ça c'est le plan A
ou départ pour Kuala Lumpur d'où on prendra l'avion pour l'île de Bornéo ensuite ça c'est le plan B.
On ne sera fixé que ce soir car il y a eu aujourd'hui un glissement de terrain entre 2 stations et aujourd'hui les trains étaient bloqués... à voir donc! :-)
A Bornéo , on a prévu de faire un "wildlife jungle experience" sur quelques jours, et une petite session plongée (un peu difficile à organiser hélas car le site est très (trop?) connu des plongeurs) Notre départ de malaisie devrait se faire de bornéo également, à Kota Kinabalu mais on n'y est pas encore!

jeudi 7 avril 2011

Palau Weh

Normal 0 false false false EN-US X-NONE X-NONE MicrosoftInternetExplorer4 Dernière étape Indonésie, l'île de Sumatra,... en fait de l'île de sumatra on ne verra pas grand chose car on passe toute la fin du séjour sur Palau Weh, une petite île au nord de Sumatra.


Encore une fois le trajet n'est pas des plus simple : une journée et demi pour se rendre de notre hôtel à Jogja à la plage de Gapang, sur Palau Weh : Un premier avion jusqu'à Jakarta, puis un autre jusqu'à Medan, puis un taxi pour aller acheter les tickets de bus, ensuite une navette pour aller au terminal de bus. Un bu de nuit pendant 12h pour se rendre à Bandah Aceh, puis un becak (mobilette side-car sur la photo) pour se rendre au port, une traversée en bateau, et pour finir un autre becak pour aller à la plage. Départ 6h du mat, arrivée 11h le lendemain. Au programme : farniente et plongée :-)

Petit détail, on a passé l'équateur, ce qui veut dire qu'on est dans le même hémisphère que vous, ça fait longtemps qu'on n'avait pas été aussi proche :-) et accessoirement ça veut aussi dire que l'eau ne tourne plus dans le même sens dans l'évier :-D


Sur la route on est passé à Bandah Aceh, capitale de la région de Aceh, la zone la plus dévastée par le terrible tsunami de Noël 2004. Vestige de la vague meurtrière, un énorme bateau est posé au milieu de la ville, il a écrasé les logement qui était dessous. A un autre endroit, c'est un bateau de pêche qui est toujours posé sur le toit d'une maison. Tout le monde ici a perdu des amis ou de la famille à cause de ce tsunami.


Nous n'avons pas plongée depuis le Vanuatu, en Juillet dernier, il est grand temps de rechausser les palmes. Palau Weh est considéré comme un des meilleurs spots de plongée de l'océan indien, c'est un coin encore assez peu connu comparé à certains endroits de thailande ou de malaisie.

Au final on effectue 3 plongées et on prolonge le séjour de deux nuits pour profiter du cadre reposant. Les plongées sont très sympas, très poissonneuses, mais toutefois on ne peut pas dire que ça soit mieux que ce qu'on ai vu en calédonie.


Photo prise du bateau de la plage d'Ibohi, le bungalow le plus à gauche sera le nôtre pour les deux dernières nuits.


Et voilà le bungalow : sur pilotis au bord de l'eau, une petite terrasse avec un hamac, parfait pour passer les deux derniers jours à ne rien faire.


La bateau de plongée pris du bungalow cette fois, on retrouve les couleurs auxquelles nous étions habituées en calédonie.


Repas de midi, les pied quasiment dans l'eau, un cadre paradisiaque.


C'est fini pour l'indonésie, nous prenons vendredi un vol pour Penang en Malaisie. On a rajouté deux galeries photos, une pour Palau Weh et une pour Yogyakarta (temple, zoo,...)

mardi 5 avril 2011

Jogja

Après notre virée volcan, on redescend vers la capitale culturelle du pays, Yogyakarta, plus couramment appelé Yogya, mais qu'on peut aussi trouvé écrit Jogjakarta... c'est un bon endroit pour visiter la région : temple bouddhiste de Borobudur, temple hindou de Prambanan, plateau de Dieng, ... sans oublier la ville en elle même. C'est d'ailleurs par là que nous avons commencé, le temps de s'organiser pour le reste.


On a commencé par le palais du sultan, palais plutôt quelconque qui n'a rien des milles et une nuits cela dit au passage. A noter tout de même que le sultan qui a construit le palais est musulman, mais que son palais comporte beaucoup de références hindous : il faudrait voir à ne fâcher aucun dieu même si officiellement on n'en reconnaît qu'un !

Heureusement pour notre visite, tous les dimanches il y a au palais une représentation de musique (Gamelan) et de danses traditionnelles. Avant que le spectacle ne commence, quelques écoliers (en tenue évidemment) viennent nous voir et nous pose des questions pour travailler leur anglais. Vous ne trouvez rien de bizarre ? on est pourtant dimanche ! Qui plus est les vacances scolaires sont censés se terminer le lendemain !!! Est-ce un camp de vacances scolaires ? Est-ce des élèves d'une autres académie ? mystère....


La spécialité locale c'est le batik, une technique pour faire des dessins sur des tissus pour décorer ou s'habiller. Le principe est assez simple mais fastidieux : sur un tissus monochrome l'artiste dessine des formes avec de la bougie ou de la paraphine, pour cela il utilise un espèce de stylo muni d'une pipe qu'il rempli de bougie chaude très régulièrement. Le tissu est ensuite teinté, les parties recouvertes de bougie gardent la couleur d'origine. On fait ensuite bouillir le tissus pour retirer la bougie. L'action est répétée plusieurs fois pour avoir des motifs de couleurs différentes. Cela peut prendre plusieurs semaines si le tissus est grand et les dessins compliqués !

Il y a aussi la version industrielle, avec des machines, qui coûte beaucoup moins cher mais qui est de moins bonne qualité.


Le « water temple », non loin du palais.

Comme on n'a pas le temps (et que ça coûte cher) d'aller sur l'île de Komodo pour aller observer les célèbre dragons, on se contentera d'une visite au zoo.


Voici les fameux plus gros lézards vivants, vraiment impressionnant ! On ne peut pas dire qu'ils soient très actifs, ils passent leur temps allonger sans bouger. On a quand même eut la chance d'en filmer un qui se déplaçait. Par contre impossible de mettre le film sur le blog, il faudrait le convertir dans un format plus « léger ».


En australie on était resté un peu sur notre faim côté crocodile, on n'en avait seulement aperçut un gros qui a disparut rapidement dans l'eau et quelques petits dans des pubs locaux. Ici, il y en a plusieurs énormes et de nombreux plus petits.


Des tapirs, on ne peut pas dire que ça soit mignons, mais ça a une tête rigolote. On aussi pu voir des orangs-outangs, des hippopotames, des tigres,... mais ça reste un zoo, et voir des animaux en cage ça fait toujours un peu mal au coeur, surtout quand certaines cages sont vraiment sous-dimensionnées.


On quitte la ville pour visiter les environs. On est assez près du volcan Mérapi, qui était en éruption en Novembre dernier. Encore une catastrophe naturelle qui a touché l'indonésie. Par endroit ce sont plus de 3 mètres de cendres qu'on voit dans les ruines des maisons. Apparemment, à l'endroit où nous avons pris la photo, ça serait la combinaison des dépôts de cendres et de fortes pluies qui aurait causé d'énormes coulées de boues.


Borobudur, le très célèbre temple bouddhiste. Une grosse pyramide de plusieurs niveaux qui symbolise l'élévation jusqu'au nirvana. Des sculptures le long des couloirs de chaque étage décrivent le long chemin pour passer de la bassesse humaine à la pureté... et en effet le chemin est long : 5 km si on suit toute l'histoire !


Hélas, nous n'avons pas pu atteindre le nirvana, des problèmes très terre-à-terre nous en ont bloqué l'accès. Suite à l'éruption de Mérapi, des cendres sont tombés sur le temple et ont bloqué le système d'évacuation des eaux. Des dizaines et des dizaines de gens travaillent nettoyer tout ça : ils enlèvent les pierres une par une en les notant, puis nettoient dessous et enfin remettent le puzzle en place. Certains s'occupent d'enlever la mousse sur les pierres et les sculptures, avec de petites balayettes ou des cures-dents.

L'architecture hindou est plus verticale contrairement à celle bouddhiste qui est plus horizontale. 3 temples principaux (et immenses!) sont dédiés aux trois dieux principaux (Shiva, Brahma et Vishnu). et 3 temples sont consacrés à leur animaux attitrés. 224 temples secondaires entourent les 6 temples, le plupart sont en ruines.

C'est un paradis pour les archéologues ici (ou un cauchemar ?) : ce qu'on voit est du à la restauration commencée il y a déjà longtemps. Les archéologues jouent au puzzles (mais sans modèle!) et tentent de reconstruire les temples à partir des pierres trouvées dans le sol, un travail de titan.


Nous avons eu droit à une visite guidée par trois étudiantes en tourisme, elles ont proposé de nous guider pour s'entraîner et améliorer leur anglais.

Dernière étape visite de la région, le plateau de Dieng. On commence par un trajet épique en transport en commun en partant à 13h15 : 2 bus de villes pour rejoindre le terminal de bus (dont un qu'on attend pendant 45 minutes), puis un premier trajet d'une heure environ, on change de bus, autre trajet d'une heure, re-changement de bus (qu'on n'avait pas prévu celui-là). Pendant ce temps la nuit tombe, on apprend qu'on ne pourra pas prendre le dernier bus pour rejoindre Dieng, il est trop tard. On se retrouve à 18h30 à Wonosobo, une ville dont on ne sait rien. Le chauffeur nous indique un hôtel et nous dit de prendre le bus le lendemain pour Dieng. Finalement tout se passe bien, on trouve un hôtel qui va bien, on mange bien, et on attrape facilement un bus le lendemain matin.


Le plateau de Dieng est une zone volcanique assez active, on retrouve un peu ce qu'on avait vu à Rotorua en Nouvelle-Zélande : fumerolles, piscines de boue bouillonnantes, lacs chargés de minéraux, ... et odeur d'oeuf pourri :-)

Après une matinée de visite, on prend le chemin du retour, plus tôt cette fois-ci pour ne pas se retrouver bloquer n'importe où. Après 5h de routes (et 2 changements en moins), nous voilà de retour à Jogja. Le temps de réserver le billet d'avion pour partir le lendemain vers Sumatra;

Ouffff, encore une fois on n'a pas traîné. Heureusement que depuis on a trouvé le temps de se reposer sur une petite île tout au nord de l'indonésie... mais ça, c'est pour le prochain épisode.