mercredi 3 novembre 2010

Une ferme de Kiwis

non, ce n'est pas une ferme qui produit des kiwis (les fruits)
non, ce n'est pas une ferme qui élève des kiwis (les oiseaux, symboles de la NZ)
oui, c'est une ferme tenue par des kiwis (des néo-zélandais)

Quelques nouvelles de mon expérience "woofing" dans une ferme néo-zélandaise, à côté d'Akaroa, qui n'oublions pas est assez proche de Christchurch.

Avant de vous parler de la ferme, un petit mot sur Christchurch et le tremblement de terre qui a touché la région en Septembre, magnitude 7,2 sur l'échelle de Richter. A première vue, pas trop de sequelles sur la ville, mais on se rend vite compte que tout le monde en parle, plus particulièrement à cause des nombreuse répliques. En moins de 48h passé là-bas en attendant de rejoindre Akaroa, j'ai ressenti une réplique assez puissante (4,8) et de nombreuses petites( < 3), celles-ci passent inaperçues la plupart du temps. Côté dégât matériel, on se rend mieux compte en se balladant à pied en ville : certains bouts de rue sont tous simplement bloqués, certains trottoirs fermés, et il y a plusieurs carrés de terres battus qui sont en fait les restes de batiments qui ont été rasés car en trop mauvais état. Un des pubs et un des backpackers où nous sommes allés avant d'avoir le van sont désormais fermés jusqu'à nouvel ordre.

Akaroa est à une heure de route de Christchurch, et donc un peu moins exposé aux répliques, j'en ai ressenti qu'une jusqu'à maintenant. La ferme est située dans une baie encaissée, 3 ou 4 maisons seuleument ans la vallée, on peut dire que c'est calme :-) et très beau

La plage est "privée", elle appartient aux gens qui m'héberge, ou du moins l'accès leur appartient. Ils possèdent un domaine immense, beaucoup de vaches et de moutons ... le tout géré uniquement par eux, aidés par des gens de passage come moi. Côté boulot, je file un coup de main pour toute sortes de choses : réparer les barrières, pulvériser de l'herbicide, arracher des mauvaises plantes (les vaches et les moutons ont besoin d'un petit coup de main), et depuis 3 jours on s'occuppe des moutons;



les amener à la bergerie, les traiter contre les vers, les tondre en partie, les peser, empaqueter de la laine ..., pas mal de choses à faire en fait. C'est interessant de voir tout ce qu'il y derrière une cotelette d'agneau ou une boule de laine.
Au passage ça me permet de passer du temps avec des néo-zélandais, d'en apprendre un peu plus sur la façon de vivre et de perfectionner mon anglais...rural :-)

5 commentaires:

  1. Mouarrff Mika !! Tu veux te faire étriller par les entités maternelles ou bien ?!! :-D Donner des détails sur le backpacker où vous étiez avant le tremblement de terre tu t'expose !! ;-P
    S'occuper des moutons ça me rappelle quelques années passées à la campagne à m'occuper des miens !! Olwen les avais vu quand elle était venu nous rendre visite. Tout noirs qu'ils étaient !! ^^
    C'est sympa cette façon de bosser que tu as trouvée !! ^^
    Des bises le p'tit z'ami !! :-)

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  2. Pour rassurer tout le monde, je rappelle qu'il n'y eu aucun mort malgré la puissance du tremblement de terre. Et que tous pleins d'experts surveillent les batiments, les répliques,...
    Biz à vous :-)

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  3. Mouais... je les tiens à l'oeil, les tremblements de terre. Je surveille ça de loin !!! Et les moutons, c'est pas mieux si ça fait comme moi quand j'ai bossé à la ferme pour apprendre le breton, et que j'avais en charge pas mal de bébêtes, dont les cochons (impressionnants quand ils se jetaient sur la palissade quand je leur apportais à manger, j'en tremble encore) et les vaches, dont une, je n'oublierai jamais, a un jour refusé d'entrer dans le champ où je les amenais pourtant sans problème chaque jour, et la voila qui me pique un come back vers la ferme au triple galop, suivie du chien qui réussit à lui faire faire demi tour, mais au lieu de rentrer dans le champ (moi barrant la route avec la barrière bien ouverte, car au-delà, route nationale passante à 100 mètre) voilà la vache qui me contourne et s'en va droit vers la route nationale. Le chien de lui faire faire de nouveau demi tour, la vache de repartir au triple galop vers la ferme... Le chien... La vache... Le chien... La vache... Le chien... Tout ça 4 fois de suite, et à la 5è fois, allez savoir pourquoi, la vache a bien voulu rentrer dans le champ !!! ARRRGGGHHH !!!! JAMAIS je n'oublierai ça !!!

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  4. Salut Emsi,

    je suis interessé par le breton. Comment tu as fait pour trouver une ferme où l'apprendre, est-ce que c'est facile?

    Merci bcp en avant!

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  5. Bonjour ! Une amie de la famille avait des voisins fermiers qui voulaient bien prendre le risque de faire travailler une étudiante qui n'y connaissait rien en travaux de la ferme. J'ai eu beaucoup de chance. C'était des fermiers très sensibles au fait que je voulais pratiquer le breton; Leur fille n'était pas intéressée, et un jour, la grand mère a sorti pour moi (et a mis) son bel habit traditionnel. Ce fut un grand moment d'émotion, car elle ne l'avait pas porté depuis des dizaines et des dizaines d'années. Mais tout cela était dans les années 70.
    Tu peux peut-être contacter Ofis ar brezhoneg, à Rennes (tu les trouveras à l'annuaire sous ce nom, ou alors sou le nom "office de la langue bretonne", peut-être qu'ils pourront te donner des infos pour chercher une ferme où travailler. Tu peux adresser ton courrier à Lena Louarn.Voilà, c'est tou ce que je peux pour toi...

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