Premiers pas au Vietnam

Nous sommes arrivés au Vietnam depuis peu plus d'une semaines. Nous avons prévu de passer trois semaines ici, mais comme le pays est tout en longueur il vaut mieux ne pas trop trainer pour visiter.

Arrivée du Cambodge, la porte d'entrée est Ho Chi Minh City (ex-Saigon), on s'arrete juste une journée pour organiser la suite. Notre première vrai étape du vietnam est “Jungle beach”, un logement à 60 km au nord de Na Thrang. Après trois jours nous allons à Hoi An passer là aussi 3 jours.

Mais tout commence par le passage de la frontière Cambodge-Vietnam... on commence à connaitre la chanson : un bus pour se rendre à la ville la plus proche de la frontière coté cambodge, puis 20 minutes de motos pour aller au poste frontière, 200 mètres à pied pour passer la douane cambodgienne puis celle vietnamienne, puis on refait la meme chose coté vietnam : moto jusqu'à la ville la plus proche puis bus jusqu'a notre destination, Ho Chi Minh City.

Cote cambodgien nous croisons de nombreuses motos qui ramènent des produits du vietnam, où ils sont moins cher. Les motos sont surchargées de légumes et autres denrées. On croise peu de voitures, mais question surcharge elles ne sont pas mal non plus.

Le passage entre les deux douanes, un pied au cambodge, un pied au vietnam

Ho Chi Minh City est une ville assez impressionnante, on n'a jamais vu autant de motos ! Aux carrefours, ce sont des nuages de deux roues qui s'entecroisent. C'est un vrai concert de klaxon permanents. Dans tout le pays, il y a de nombreux accidents et le casque est devenu obligatoire depuis quelques années. Les fabriquants redoublent d'imaginations pour vendre des casques toujours plus originaux, comme sur la photo ci-dessus : chapeau, casquette, bob,... tout peut servir de camouflage pour un casque. Un autre modèle original : celui avec un trou pour laisser sortir la queue de cheval!
Deux autres éléments qui nous rappellent qu'on a changé de pays : le nombre de chapeaux pointus et le nombre de gens qui portent des masques faciaux (pour la pollution ou les microbes).
On profite tout de meme de s'arreter dans une grande villepour racheter un nouveau chargeur pour l'ordinateur, le deuxième depuis le début du voyage !

Comme première étape au vietnam, on choisit un coin tranquille pour se reposer en bord de mer. A l'écart des grandes villes, bungalows en bambous aux bord de la plage, eau turquoise, cela s'annonce comme un l'endroit parfait pour recharger les batteries. D'après notre bouquin, le principe est assez simpa : on paie un montant fixe par personne(15$) pour le logement, les repas et les activités. Les repas sont pris en commun.

Notre bungalow, avec hamac et transat :-)

la plage, à 2 pas du bungalow. Eau translucide et chaude sur du sable blanc, ça nous rappelle des souvenirs. Lors d'un bain de nuit on peut apprécier les nombreux planctons posphorescents, on adore :-)

Malheureusement, meme si le cadre était très bien, on est assez déçu par ce petit séjour. Le guide n'était plus à jour, c'est désormais 25$ qu'il faut débourser par personne, pour un couple cela fait donc 50$ pour un logement basique et les repas, ce qui correspond à un hotel haut de gamme en ville, avec repas pris au restaurant tout le temps. Sans oublier que le café est payant, même pour le petit-déjeuné. On pensait qu'il y avait des activités ou du moins des balades guidés pour aller observer les langurs(des singes) qui vivent dans le coin, en fait rien n'est prévu.Les repas était bons mais pas aussi conviviaux qu'on aurait pu l'espérer : seul les touristes mangent ensembles, et le repas du soir est pris à 18h... ça casse un peu la fin d'après-midi ! Mais le plus décevant dans tout ça c'est l'accueil et l'amabilité du personnel, vraiment pas au niveau pour un tarif si élevé.

Nous allons ensute à Hoi An, un petite ville provinciale dont le centre ville est inscrit au patrimoine mondial de l'humanité.


Le centre ville est agréable pour se promener, plusieurs rues sont piétonnes, il y a de la verdure, des jolis batiments, des restaurants et brs en terrasses,... Certainement la ville asiatique que l'on apprécie le plus depuis qu'on visite ce continent.
La spécialité locale, c'est le "sur-mesure", on peut se faire tailler des vêteents ou des chaussures à tous les coins de rue. Non seulement c'est à la bonne taille mais on peut faire se propres créations, notamment pour les chaussures. Olwen a tenté de se faire fabriquer une paire de chaussures à talon orginale mais elle ne semble pas complètement satisfaite par ses capacités de créatrice et la compréhension de la vendeuse :-)

Le marché

Cliché "typique" vietnamien. On remarque le masque en tissus que porte la dame en vélo. C'est une mode très répandue, tout le monde porte des masques partout : chauffeur, passager, passant, serveur,... à croire que tout est plus pollué qu'ailleurs !

Le soir la ville est éclairée par des lampions, il y a même un marché du lampion.

A partir de 21h, la plupart des restaurants ferment, les lampion s'éteignent à 21h30. Difficile de trouver un endroit pour boire un coup après cette heure, même le restaurant dans lequel nous avions mangé a refusé de nous servir une bière après le repas. Pas de regret, on a finalement trouvé un bar ouvert et la soirée s'est très bien terminé.

Mondulkiri à dos d'éléphants

Nous venons d'arriver au Vietnam. Notre séjour au cambodge s'est très bien terminé, nous avons passé plusieurs jours dans la province du Mondulkiri, à l'est du Pays. Pour se rendre là-bàs nous prenons le bus de Siem Reap : une navette est sensée venir nous chercher à 5 heures du matin pour un départ 5h30 du terminal, en attendant la navette on apprend que le terminal est à 2 minutes à pied, notre navette arrive à 5h30... et il s'agit de quelqu'un qui vient nous chercher à pied pour nous montrer le chemin :-) Un demi-heure de sommeil de perdue ! Ensuite nous montons dans un minibus, le tarif est occidental mais le chargement est cambodgien : à 18 au lieu de 15, chacun ayant au moins un grand sac à dos. Certains sont "assis le cul entre deux chaises" au sens propre, ne parlons pas des sacs pour lesquels il n'y a pas d'espace. Au bout de 4h de route, on patiente 2 heures et on change de bus pour notre destination finale. Cette fois-ci c'est plus confortable mais très bruyant entre la télé trop forte et les gamins qui crient. Rien d'extraordinaire cependant, on commence à avoir l'habitude.
A propos de transport cambodgien, on nous a raconté une blague (adaptable à tous les pays d'asie) :
- combien peut-on rentrer de cambodgiens dans un van ?
- encore un de plus !

La région n'est pas encore très touristique, mais le tourisme pourrait décoler bentôt grâce à la nouvelle route qui a été finie cette année. Au menu du voyageur : balade en éléphant, trek dans la jungle, séjour dans les villages des minorités ethniques, sejour itinerant en moto, ... de quoi satisfaire pas mal de monde. Pour notre part, on vient principalement pour voir les éléphants en essayant d'éviter le tourisme de masse.

On commence par passer une journée à Elephant Valley Project, c'est un centre qui recueille les éléphants maltraités et qui les garde en semi liberté dans deux vallées. Les familles des villages de montagnes possèdent des éléphants qu'ils utilisent pour travailler ou pour balader les touristes, et dans certains cas les animaux sont surchargés de travail, blessés, voire mutilés. L'ONG essayent de racheter ces animaux, ou alors elle les loue pendant plusieurs mois ou années afin qu'ils se refassent une santé. L'ONG finance aussi des écoles ou des centres de soins pour certains villages.
On a passé une journée là-bàs à observer ces éléphants en semi-liberté, des guides locaux (mahout) veillent à ce qu'ils ne partent pas trop loin. C'est très sympa de les voir aller à leur guise et évoluer dans la foret: manger, se masser avec de la boue, se baigner dans la rivière, manger, petite séance de grattage sur un arbre, manger, un peu de terre sur le dos, manger, manger, ... et ne dormir que 4 heures par jour !
On a par contre regretté un peu le prix élevé et les échanges assez limité avec les volontaires et le gérant. Le discours est aussi un peu extrémiste, ils déconseillent aux touristes de monter sur des éléphants dans les villages car ça nuirait aux éléphants. Mais un autre point de vu existe : les éléphants ne sont pas tous maltraités, balader des touristes pendant 2 ou 3 heures sur une journée complète est beaucoup moins éprouvant pour l'éléphant que de travailler à ramener du bois, et c'est beaucoup plus rentable pour les villageois. L'argent peut être directement donné au mahout et on aide directement une famille, tous les opérateurs touristiques ne cherchent pas à s'en mettre plein les poches en reversant le moins d'argent possible aux villageois.
Pour se faire notre propre opinion nous sommes partis faire une journée à dos d'éléphant, ce dernier appartenant a plusieurs famille d'un même village .


Ca a été vraiment très sympa. Plus de la moitié du temps le mahout nous a laissé guider l'éléphant ou du moins, essayer de le faire... heureusement qu'il restait derrière nous pour le guider à la voix car avec nous l'elephant n'en faisait qu'à sa tête! Comme on avait pu le constater la veille, un éléphant à tendance s'arrêter toute les 10 secondes pour manger, on n'avance pas trop vite et ça nous va bien, on n'est pas pressé.

Après la pause repas, notre éléphante a droit à un petit bain, et nous avec.

On ne sait pas qui en profite le plus, les deux surement :-)

C'est l'occasion de voir un peu les villages et les fermes traditionnelles ...

... ou d'essayer de nouvelles coiffes !

On commence à bien apprécier la région, on s'est fait quelques amis là-bas et finalement on restera 2 jours de plus.

Tous les 2 avec Moth, qui vient de monter un petit bar très ympa tout en bois et bambous avec un coin hamac, il y a quelques semaines; on a beaucoup sympathisé avec Moth et ce nouveau petit bar local est devenu notre repère durant le séjour :-) Moth est aussi guide, c'est lui qui avait organisé notre sortie éléphant. Il connait la jungle comme sa poche et nous propose de nous emmener en randonnée tout en nous montrant des plantes traditionnelles pour se nourrir ou se soigner.

Pas assez d'eau? il suffit de couper la branche du bon arbre et de boire l'eau qui en coule, facile!

De retour de notre sortie champêtre, Moth nous prépare une "jungle soup", préparée avec des ingrédients qu'on a cueilli pendant la journée : champignons, bambous, herbes, ... un festin !

Après ces quelques jours au calme, il est temps de repartir sur les routes, direction le vietnam.

Pour finir, il nous restait une ou deux choses dont on voulait vous parler à propos du Cambodge :

- argent : il y a 2 monnaies qui circulent dans le pays, le Riel et le Dollars américain. Le dollard est utilisé pour les grosses sommes, le riel pour les plus petites. Il n'y a pas de pièce, les centimes sont convertis en riel : 25c = 1000 riels, 1$ = 4000 riels. Dans les distributeurs, ce sont des dollars qu'on retire. En fait on est en permanence en train de passer d'une monnaie à une autre, combinant souvent les deux, pas toujours évident au début.

- les traces de la France : il reste encore quelques signes au quotidien qui témoignent de l'ancienne présence française, certaines personnes agés parlent un peu le francais, dans les pharmacies on retrouve la plupart des médicaments qu'on a chez nous, dans les épiceries il y a souvent du fromage, de la confiture et on peut même petit-déjeuner avec des baguettes et du beurre ! Tout n'est pas bon à jeter :-)

PS : pour voir plus de photos d'éléphants, visitez notre galerie picasa

Toujours des temples

En bonus du post précédent, 3 photos panoramiques qu'on n'avait pas eu le temps de mettre la dernière fois

le Bayon

Ta Prohm

Angkor Wat, à l'intérieur

On a aussi mis à jour la galerie Picasa, toutes les photos des temples sont dessus

Angkor des temples !

Bonjour le monde, nous poursuivons notre sejour au cambodge. Desole pour les accents, notre ordinateur nous a lachement abandonne et nous utilisons les cyber-cafe en attendant de pouvoir le reparer. Ici comme dans la plupart des pays les claviers sont de type QWERTY, sans accent et avec quelques autres differences.

Apres Battambang, nous sommes passés par l'étape incontournable du pays : les temples d'Angkor. Ancienne capitale de l'empire Khmer, Angkor Thom était à l'époque plus grande que Paris. Le site est très étendu et regroupe de nombreux temples, plus ou moins touristiques, le plus célèbre étant le temple d'Angkor Wat (Wat signifie temple en Khmer). Beaucoup de temples sont en rénovation, c'est un vrai travail de titan pour les archéologues que de reconstruire des temples à partir de ruines.

Angkor Wat au lever du jour. Pendant que les nombreux touristes observent le lever de soleil à l'entrée principale nous en profitons pour visiter l'intérieur au calme.

magnifique porte d'entrée d'Angkor Thom

Le Bayon, principal temple a l'intérieur d'Angkor Thom.

Bayon est aussi appelé le temple aux milles visages, partout des immenses visages sont sculptés dans la roche

La terrasse des éléphants

En dehors d'Angkor Thom, Ta Prohm : le temple de la jungle. Les banians ont recouvert les ruines et donnent une ambiance de cité perdue. C'est malheureusement le temple le plus photographié, les bus y déversent donc des flots de touristes en permanence. On aurait préféré un peu plus de tranquilité pour mieux s'impregner de l'ambiance. Si c'était à refaire, on choisirait de le visiter en premier, au lever du jour, quand tous les touristes sont à Angkor Wat.

Bandeay Srei. Un très joli temple un peu en retrait des autres temples, qu'on a visité sur les conseils de l'oncle d'olwen. Il est assez petit mais malgre tout sur les circuits touristiques. A faire tot le matin de préfèrence avant l'arrivée des nombreux cars de touristes.
Merci Boun Chy, on a beaucoup apprécié la visite de ce temple!

Un autre temple,(dont on a oublie le nom) tout en hauteur celui-ci, c'est quasiment de l'escalade pour aller en haut.

Le point de départ pour visiter Angkor est la ville de Siem Reap. On a passé trois jours là-bàs, le temps de visiter les temples (en tuk-tuk) de se balader dans la ville et de se reposer un peu. La ville est un peu trop "touristique" à notre gout mais reste assez agreable a visiter.
On a voulu voir un spectacle de danse khmer, organise par les enfants d'un orphelinat mais a cause du mauvais temps ils ont annule a la derniere minute :-(
Depuis qu'on est arrive au cambodge on a constate que beaucoup d'actions etaient mises en place afin d'aider les plus demunis: associations, orphelinats, ONG, soutient scolaire, travail pour les personnes handicapees, troupe de cirque des enfants des rues ... c'est bien la premiere fois qu'on voit un tel investissement ''associatif''!

on a quand meme profité du coté touristique pour manger un peu occidental et tenter le fameux massage-poissons : on met ses pieds dans un bassin et les petits poissons affamés font un festin de...nos peaux mortes ! Assez impressionnant et ca chatouille beaucoup au début.

installés avec une bière, c'est plutot sympa

ca par contre nous n'avons pas testé : des sauterelles grillées! il nous aurait fallu quelqu'un qui nous motive un peu pour envisager d'en manger :-)

on est actuellement a 2 jours du depart du cambodge (deja!) le prochain post vous emmenera dans la region de Mondulkiri et sur le dos de ses elephants!

Battambang

On est au cambodge depuis environ 1 semaine maintenant. Notre première étape a été pour la ville de Batambang pas très loin de la frontière thailandaise.
Batambang est une des plus grande ville du cambodge mais elle reste cependant une ville à dimension humaine.

On voudrait avant toute chose vous parler un peu de l'histoire du cambodge durant ces dernières décennies en essayant de vous présenter les principaux faits historiques.

Du 9ème au 16ème siècle, l'empire Khmer ( à ne pas confondre avec les Khmers Rouges) se développe dans une grande partie de l'Asie du Sud Est, Angkor (cambodge) est la capitale de l'Empire. De la moitié du 19ème siècle jusqu'en 1953, le cambodge est sous protectorat français, faisant partie de l'indochine française. Dans les vingt années qui suivent, le pays doit faire face à des problèmes économiques, des tensions internes et à la guerre froide, la guerre du vietnam implique le pays. Une guerre civile éclate entre les forces gouvernementales soutenues par les Etats-Unis et les Khmers Rouges soutenus par le nord vietnam et la Chine. Les Khmers Rouges sont des rebelles communistes extrémistes. En 1975, les forces Khmer Rouge prennent le pouvoir du pays sous le commandement de Pol Pot. Un régime totalitaire est mis en place : les populations des villes sont envoyées à la campagne pour du travail forcé aux champs, les intellectuels sont assassinés... En 4 ans, ce sont 1,7 million de gens qui périssent ! Début 1979, le Vietnam envahit le pays et fait tomber le régime. L'histoire est trop compliqué à résumer en peu de phrases, pour approfondir et compléter ces informations on vous laisse faire un tour à la bibliothèque ou sur internet!
Important tout de même, en 2009 un tribunal internationnal a été mis en place pour juger les tortionnaires, sauf Pol Pot qui lui est mort en 1998...

On est quant à nous arrivé au cambodge via le poste frontière de Poipet, et de là on a pris un bus pour Battambang.
Notre programme a été réparti entre visites et balades mais aussi "temps calmes imposés" dû à la météo capricieuse ; en général il faisait très beau jusqu'en milieu d'après midi puis on avait de grosses averses et un retour au calme dans la soirée. (on a la même météo depuis 3jours qu'on est à Siem Reap) mais ça va ça nous "oblige" aussi à rester calme un peu ;-)

voilà le Gardien de Battambang
une légende à l'origine du nom de la ville, parle d'un baton magique trouvé par un homme ; à l'aide de ce baton magique cet homme accède au trône en chassant le roi; mais après quelques péripéties ce baton un jour vint à disparaitre... On dit qu'il aurait été perdu dans le lit de la rivière O'Dambong près de laquelle la ville de Battambang est située.
Le nom battambang ou Badambong signifie "le baton perdu".

procession matinale de moines apperçue depuis la terrasse de l'hôtel

devant la maison de mon tonton!

Ce séjour à battambang aura été très émouvant car j'ai pu découvrir ici la ville dans laquelle mon oncle a grandi, la ville également, le pays même, que lui et sa famille comme beaucoup d'autres, ont dû fuir à cause des khmers rouges.
Cette histoire plus personnelle n'a fait que renforcer les émotions déjà intenses provoquées par l'atrocité de ces faits historiques récents.

Nous avons pris les services d'un guide-chauffeur de tuk-tuk pour visiter la campagne environnante. En fait son rôle de guide été plus que limite, car il ne nous a quasiment rien raconté. Dommage car on trouvait intéressant d'avoir quelqu'un du coin pour nous parler un peu de l'histoire locale. On aura au moins profité de la balade en tuk tuk!

Phnom Sempov, une colline avec de nombreuses grottes, qui abrite des temples avec des galeries souterraines. Malheureusement, certaines grottes ont été le théâtre de massacres horribles : les khmers rouges tuaient les gens en masse et se servaient des grottes comme fosses communes. On peut encore voir des ossements humains, conservés comme témoignage de l'histoire.

Encore une fois on constate la "complicité" entre les moines et les animaux, ici des singes. Avec le moine ils se tiennent tous sages et tranquilles pendantla distribution de nourriture ; ça aurait été nous ils nous auraient déjà chapardé toutes les bananes! ;-)
De nos jours les lieux ont retrouvé leur quiétude, ce sont principalement des moines et des touristes que l'on croise. Certains locaux évitent cependant de se rendre ici car c'est trop "dur" pour eux.

le bambou train

Il n'y a plus de train de nos jours à circuler sur cette voie mais des petits wagons de bambous qui servent à transporter des touristes ou au besoin des charges lourdes pour les villageois habitant à proximité.
Il n'y a qu'une seule voie, donc quand deux wagons doivent se croiser, c'est simple : on enlève le wagon le moins chargé, on avance l'autre puis on le remet. En tous cas ça file!
Une expérience très sympa et une ambiance "train de la mine"(manège de parc d'attraction ou train fou dans la mine dans luky luke :-)

On prend beaucoup de plaisir à visiter ce beau pays mais cela reste éprouvant moralement à cause du poids de l'Histoire récente.
Il nous reste encore une bonne semaine pour profiter du Cambodge et demain matin (levé 4h...il est minuit et demi déjà!) on prend le bus pour se rendre dans la région de Mondulkiri, à l'Est du pays!

Thailande, au revoir à bientôt

Salut tout le monde, nous avons eu quelques soucis informatiques qui ont un peu retardé nos dernières nouvelles, mais heureusement tout est réglé. Nous allons pouvoir rattrapper le léger retard. Nous sommes arrivé au Cambodge depuis deux jours mais avant d'en arriver là nous avons fait un tour en thailande pour rejoindre la frontière.

Nous vous avions laissé au milieu des tigres à Kanchanaburi, nous avons ensuite fait un détour par Ayutthaya, ancienne capitale de Siam (l'ancien nom de la thailande), pour voir des vestiges de temples dans la ville. On loue des vélos pour se balader, les distances s'y prêtent bien si on ne désire pas voir les temples les plus éloignés.

Une des têtes de Bouddha les plus photographiées de la ville. Un banian a poussé dessus !

Un temple Khmer, un avant goût du cambodge

De nuit, certains temples sont éclairés jusqu'à 21h. Il n'y a plus qu'à ré-enfourcher les vélos et partir en balade pour s'ouvrir l'appétit avant d'aller manger un bout au marché de nuit.

Nous partons ensuite pour le cambodge, mais il n'y a pas de bus direct. On reprend le train vers Bangkok, puis le premier train vers Aranyaprathet. On se réhabitue à circuler en train (aaaah, ces bons vieux TER !). Le réseau thailandais est plutot pas mal : beaucoup de villes desservies, plusieurs trains par jour selon les destinations, confort correct si ça n'est pas bondé...et ça coûte trois fois rien (2€50 pour aller à Kanchanaburi, 0,40€ pour Ayutthaya !).

En attendant le train, des coiffeurs s'activent sur le quai :-)

Nous décidons de passer une nuit à Aranyaprathet et de passer la frontière le matin plutôt qu'en fin d'après-midi.

On tombe sur un hôtel très bien, avec chambre confortable, piscine, internet,... et tout ça pour pas cher ! alors finalement on reste un jour de plus pour en profiter.


Bon c'est pas tout de se la couler douce, il est temps de repartir pour passer notre première frontière par voie terrestre. Et oui, enfin fini les aeroports pour changer de pays. Un tuk-tuk nous amène à Poipet, la ville cambodgienne de la frontière. Nous passons les différents contrôle à pied, on essaye de nous faire payer une fausse taxe...sans succès, et on cherche à nous faire prendre un taxi plutôt qu'un bus... sans succès aussi! finalement tout se passe donc bien et on monte dans un bus pour Batambang... suite au prochain épisode :-)